Who are the maddest?
La série Mad Men tourne autour d’une agence de publicité new-yorkaise dans les années 60. Régulièrement ont lieu des scènes assez ressemblantes à ce que nous pouvons vivre de nos jours dans l’informatique. Pardon, le numérique.
La scène se déroule ainsi :
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Un des clients de l’agence arrive avec une idée préconçue sur ses propres clients, ou avec une campagne très précise en tête ;
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Les Mad Men lui montre que ses aprioris ne sont pas vérifiés, soit en par une démonstration scientifique, soit en effectuant des tests sur de petits groupes (entre deux verres de whisky et une trentaine de clopes) ;
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Le client sort mécontent car il voulait seulement faire valider son opinion par des pros. Ou en version happy end : le directeur créatif, Don, arrive à les convaincre qu’il vaut mieux laisser les professionnels faire leur travail.
Nous nous retrouvons parfois dans des situations similaires au sein de notre incubateur. Les porteurs de projet viennent nous voir avec leurs idées en tête. Et nous leur expliquons que notre méthode consiste notamment à discuter avec les utilisateurs finaux (aka les vrais gens).
Sauf que pour certains, parler aux utilisateurs ne devrait servir qu’à valider les hypothèses qu’ils ont déjà émis. Autant rester dans notre bureau dans ce cas…
Les vrais intrapreneurs, celles et ceux avec qui nous construisons les meilleurs produits, ne partagent pas cet état d’esprit. Ils arrivent avec un problème et cherche à construire la meilleure solution possible avec les utilisateurs.
Cela semble être seulement du bon sens. Mais le bon sens est rarement la seule force à l’œuvre quand nous cherchons à résoudre les problèmes des autres.
23 janvier 2020